The Bewitched Hands : top of the pop


Encore un groupe de pop-rock français s'exprimant dans la langue de Shakespeare ? Oui. Encore une musique s'appropriant des influences passées pour en livrer une version d'aujourd'hui ? Oui aussi. Encore un album bourré de tubes aux mélodies implacables ? Toujours oui. Alors on passe notre chemin ? Pas forcément. Car il y a tout de même, dans ce Birds and Drums que nous ont livré l'automne dernier les Rémois de The Bewitched Hands, un petit quelque chose de plus que l'éternelle redite des formations pseudo hype adulées par la même presse chaque année. Comme une âme éclatante à peine dissimulée derrière des ritournelles d'une richesse évidente.

Dès la première écoute, on pense à Arcade Fire, groupe magnétique pour de nombreux autres, qui se retrouve ici judicieusement digéré. Sans doute parce que les Bewitched Hands dépassent le stade de la citation temporellement proche, avec leur musique solaire, emplie de références au rock épique d'avant les Strokes & co, et à la pop des 70's, avec ses côtés psychés ne s'interdisant rien.

Du rock primesautier aux chœurs éclatants (Arcade Fire qu'on vous disait), que l'on imagine né pour s'extirper au plus vite de l'enceinte qui le délivre. Car sur scène, les musiciens semblent littéralement envoyer le pâté, la vitalité spontanée de l'enregistrement n'apparaissant pas trahie sur les vidéos live disponibles sur le web. Le concert d'avant vacances idéal.

The Bewitched Hands
Samedi 25 juin, patio de la Maison de la musique de Meylan (gratuit)


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