Après lui le déluge


L'exposition Chagall et l'avant-garde russe a fait son petit effet. Le Musée de Grenoble recevant à l'occasion plus de 140 000 visiteurs et presque autant de louanges sur le bonheur de cette collaboration (avec le Centre Pompidou, pour rappel). Une action de taille qui n'a pas été sans frais et qui explique sans doute la relative anorexie de la programmation de l'année à venir. Comme prévu, le musée montrera cet automne les dessins français présents dans ses collections, tout comme il l'avait fait pour ses dessins italiens en même temps que l'exposition sur l'Impressionnisme en 2010. Alors, si L'idée et la ligne paraît un peu pâlotte après le faste passé, ce ne sera pas pour nous une raison de bouder ses possibles trésors cachés. Surtout qu'en même temps sera montré le « Gauguin caché », un tableau peint sur ses deux côtés que le musée décide de dévoiler dans son intégrité. D'un côté le Portrait de Madeleine Bernard (titre sous lequel l'objet est connu et reconnu) : vibrant d'élégance, il est une magnifique interprétation de la réalité, l'exemple parfait de l'appréhension subjective de son sujet par un peintre. Et de l'autre : la fameuse rivière blanche, paysage aux atours impressionnistes.

L'idée et la ligne + La Rivière blanche
Du 5 novembre 2011 au 12 février 2012 au Musée de Grenoble


<< article précédent
Un monde à l’intérieur d’un monde