Points culminants


L'ancien couvent Sainte-Cécile, siège des éditions Glénat, abrite jusqu'au 17 février, les plus beaux sommets du monde. Cinquante photographies sont exposées, organisées par zones géographiques. Chacune d'elle retrace les exploits et les tragédies dont ces montagnes ont été le théâtre. En plus d'être dépaysante et d'en mettre plein la vue avec des paysages de films - on est dans la Guerre des étoiles avec la photo de Philippe Brass du massif Tesnou en Algérie et dans le Seigneur des Anneaux avec les Tours de Trango au Pakistan photographiées par Ace Kvale -, l'exposition est très instructive et se visite comme on lirait un récit d'aventures. On apprend par exemple que les nazis plantèrent un drapeau sur l'Illimani, montagne sacrée des Andes en Bolivie qui s'élève à 6462 mètres. On découvre aussi que Lionel Terray, vainqueur de l'Annapurna à plus de 8000 mètres, considérait que l'ascension du Chálten (Fitzroy), à 3405 mètres, en Patagonie, était la plus dure qu'il n'ait jamais faite : l'alpinisme s'y exprime en escalade libre et en allant rapidement de sommet en sommet pendant les créneaux de beau temps. Des images et des histoires à couper le souffle.

 


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Sweet Jane