Avec son exposition Finalement ce sont les compagnies d'assurance qui tranchent, l'artiste lyonnais de renommée internationale Alain Bublex dévoile ses désirs mêlés de voyageur et de concepteur d'engins mobiles. La pièce essentielle n'est autre que la maquette d'une voiture disparue (la Meunier-Béraud), une maquette non terminée, un « work in progress » dont il avance la construction au fil de l'exposition. Cet ancien designer de chez Renault fait ainsi la démonstration d'un travail en évolution en transformant le Vog en atelier – avec établis, outils et plastique protecteur. Dessins de motos aux murs et motos viennent préciser ses recherches techniques sur la position idéale du motard pour voyager… La déclinaison d'une certaine utopie en somme, dont la forme brute et assez froide pourra laisser de glace le visiteur peu intéressé par la technique. LG