Le Méliès, un cinéma « du voir et du faire »


Lorsque nous avons visité le chantier la semaine dernière, une dizaine de jours avant l'ouverture, tout n'était pas prêt (les fauteuils devaient ainsi être rapidement livrés), mais l'ambiance était bel et bien posée : le nouveau Méliès est spacieux et classieux, avec un hall gigantesque, un espace bar cosy, un kiosque-librairie, et de nombreuses baies vitrées donnant sur l'extérieur. De quoi changer diamétralement des anciens locaux rue de Strasbourg, et même des autres cinémas grenoblois à taille humaine, plus labyrinthiques et usés (des travaux de rénovations sont ainsi prévus au Club).

Ce nouveau Méliès est doté de trois salles de cinéma. Une de 133 places, baptisée En attendant le bonheur (film d' Abderrahmane Sissako). Une de 150 places, s'autoproclamant fièrement Le Nouveau monde, à l'image du long-métrage de Terrence Malick. Et enfin, une plus grande de 241 places, logiquement prénommée Le Voyage dans la Lune, œuvre phare de Méliès. Des salles pour deux d'entre elles doublement équipées en 35 mm et en numérique, pour pouvoir diffuser tout type de film – notamment ceux du répertoire qui n'ont pas de copie numérique.

À noter aussi la présence de plusieurs lieux dédiés à la construction d'œuvres de cinéma, comme un atelier de création pour certains tournages, et d'une salle consacrée aux nouvelles technologies de l'image. Un cinéma « du voir et du faire » en somme, défendu comme « une alternative à l'offre cinématographique plus commerciale, présentée par les grands groupes » (extrait du dossier de presse). Voilà qui a le mérite d'être clair !


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Le Méliès rebat les cartes