Italie romantique


Après quatre échecs, Hector Berlioz finit par remporter le grand prix de Rome en 1830. Il obtient le droit de séjourner à la villa Médicis mais le conservatisme ambiant l'ennuie et il décide de parcourir la campagne italienne pendant un an et demi. Il passe à Naples, dans les Abruzzes, à Pompéi où il s'arrête « non par intérêt pour l'Antiquité mais par romantisme », dixit Antoine Troncy, adjoint du directeur du musée de La Côte-Saint-André. L'exposition, à travers 80 œuvres, s'attache donc à retracer son périple et à montrer comment la musique populaire italienne a influencé le compositeur. Des tableaux, prêtés par le Musée d'Orsay, le Musée des Beaux-Arts de Lyon ou encore le Musée de Grenoble illustrent les paysages italiens tandis que lettres et partitions issues du fonds du Musée Berlioz (mais encore jamais rendues publics) témoignent de l'inspiration qu'a reçue Berlioz. L'influence de la musique italienne, notamment celle des pifferari, des joueurs de musique ambulants, est ainsi clairement illustrée. Une sélection d'œuvres de Berlioz est aussi à écouter à l'auditorium, des œuvres empreintes de la touche italienne, comme Harold en Italie.

Benjamin Bultel

Berlioz en Italie. Voyage musical ? 
Jusqu'au 31 décembre 2012
Au Musée Hector Berlioz de La Côte-Saint-André

 


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To Rome with love