Hugh Coltman


Ah qu'elle est belle, et courue, vieille au moins comme Oscar Wilde, l'histoire du saltimbanque anglais tombé amoureux de Paris, qui s'y installe et n'en bouge plus. Ajoutant l'exotisme de sa naissance au sentiment d'appartenance de ses disques – en France, on est un peu chauvin. Hugh Coltman, en concert le 20 décembre à la Source, est de ceux-là : l'Anglais qui fait de gentilles chansons sur le pas de notre porte et à qui on file la pièce du succès. Y compris quand, comme sur son dernier EP, Zero Killed, il chante la fin du monde – du moins croit-on – comme un rossignol chanterait le printemps. 


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La force tranquille