I want you in my room


Jusqu'au 14 octobre au bientôt feu centre d'art Oui, Raphaël Charpentié invite à explorer une sorte de chambre à fantasmes. Photos sexuées flirtant avec le porno et gravures tout autant explicites décorent les murs d'une pièce au centre de laquelle trône un lit – l'installation Ridin' – sur lequel on peut s'allonger, et sentir les sons de basse que des baffles diffusent tout autour. Fabriquée par ses soins dans le Fablab (voir notre article sur le site) à l'aide d'un matériel technologique perfectionné, la structure du lit plonge dans un univers légèrement inquiétant : entre l'image irréelle d'un jeu vidéo, la version tuning d'un lit parfaitement sobre et le club de strip-tease. Angles violents, pics et reliefs, noir d'ébène, lumières néon clignotantes… L'artiste réveille le fantôme d'un désir né des profondeurs de la nuit, tentant manifestement de concentrer en ce lieu précis la nébuleuse de ses souvenirs et fantasmes.

LG


<< article précédent
Un chat dans la gorge