Glamour à mort


Cet hiver, le glamour se glisse dans l'antre froid du Centre national d'art contemporain (Magasin) avec l'exposition Ultracore de l'artiste berlinois très hype Anselm Reyle. Preuve vivante que l'on peut mener une carrière d'artiste contemporain en collaborant avec des grands noms de la mode comme Dior (il a créé une collection de sacs et de produits de maquillage pour la maison l'année passée), et que la transversalité peut étonner et non pas seulement lasser… Couleurs flash et paillettes, objets de récupération, matières aux reflets métalliques sont autant d'ingrédients utilisés par Reyle pour revisiter les codes du kitsch. Le pop et le clinquant de ces tableaux et sculptures cachent-ils un univers plus profond, comme une porte scintillante ouvrant sur des tréfonds de sens insoupçonnés ? Ou ne s'apprécie-t-il qu'en surface, pour son décalage et son ironie ? Réponse le 17 février.


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