Made in Grenoble


25 ans pour le Summum… et bientôt entre 15 et 20 ans d'activité pour les parrains historiques de la scène électronique grenobloise, qui reviennent avec une régularité métronomique sur les devants de la scène à l'occasion de grands raouts techno qui font désormais figure de tradition bien intégrée (et appréciée) dans le paysage local. À l'intention des nouveaux arrivants, récemment convertis aux musiques électroniques, distraits incurables et autres jeunes enfants en bas âge, présentons quand même ces grands anciens qui ont réussi à inscrire le nom de Grenoble sur l'atlas mondial de l'électro.

D'abord Miss Kittin, sans doute la plus éclectique du lot, égérie électro-techno réputée dans le monde entier pour ses sélections irréprochables et ses vocalises glaciales au micro, auteur de deux albums solo, d'une bonne demi-douzaine de mix-CDs, et de deux autres albums encore aux côtés de The Hacker, dont l'inoubliable First Album qui a fait la notoriété du duo. Grand passionné des 80's (versant sombre) devant l'éternel, The Hacker est quant à lui la figure de proue d'une scène techno dark, froide, physique et émotionnelle qui a essaimé dans le monde entier. À son actif, deux album incontournables, Mélodies en sous-sol en 2000 et Rêves mécaniques en 2004. À quand le prochain ?

On continue avec Oxia et Kiko, grandis aux sons des mêmes raves que les précédents, et eux aussi auteurs de deux albums solo, mais chacun travaillés par leurs propres obsessions musicales, la house, le funk et les musiques noires pour le premier et l'italo-disco et la pop synthétique pour le second (on simplifie, bien sûr, mais c'est la règle du jeu…). Pour finir, on n'oubliera évidemment pas Yannick Baudino, autre pilier historique de la scène grenobloise, et enfin l'incontournable Alban, militant bien connu des musiques électroniques de bon goût. La boucle est bouclée !

Damien Grimbert


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