Jeune public / Du loup au castor, en passant par l'ours, le rat ou la chauve-souris, les « zanimos » s'exposent dans l'orangerie du Muséum pour le plus bel émerveillement des « zenfants »… Aérée bien que généreuse, claire bien qu'instructive, l'exposition en place séduit par sa pédagogie simple et la place qu'elle concède au visuel pur. Des textes concis accompagnent en effet les objets ou photos montrées ; ils les expliquent et les complètent tout en leur laissant la place qu'ils méritent : celle au centre.
Ainsi les beaux et étonnants clichés de Laurent Geslin sont affichés dans des formats imposants, propices à apprécier le renversement d'échelle qui semble être leur but. Canards, écureuils, grenouilles et autres limaces s'y installent au premier plan, sortant de l'ombre à laquelle la vie citadine les cantonne. Par ici nous est racontée l'histoire de l'ancienne ménagerie qu'abritait le Muséum (avec force bêtes sauvages), là est évoquée la vie des animaux détestés des citadins (rats, blattes, etc.), plus loin sont listées les races d'oiseaux vivant à Grenoble, ou passant simplement pendant leurs périodes de migrations. Bref, ce panorama voguant entre la vie naturelle des animaux et leur adaptation à la ville permet de mieux découvrir ceux qui se baladent parmi nous sans que nous nous en rendions toujours compte… Laetitia Giry
Zanimo de l'agglo, jusqu'au 15 septembre au Muséum de Grenoble