I am the Walrus


« Du rock'n roll garage et de la décadence psychédélique. » Voilà ce que nous vendent The Mythomans. Une drôle d'histoire de morse aussi (l'animal, donc symbole de psychédélisme depuis la fameuse saillie haut perchée des Beatles à ce sujet) à laquelle on n'a pas tout compris mais qui donne son titre à leur 4 titres Walrus at the Wheel – ils avaient déjà fait le même coup précédemment avec un Bigorneau. D'ailleurs, avec les mythomanes, à force, on a appris à se méfier.

 


Faut-il vraiment croire tout cela sur parole ? Non bien sûr, il faut juger sur pièce (ce vendredi 22 novembre chez les cathos d'Isèreanybody? Café pour un concert d'échauffement, puis le 12 décembre à l'Ampérage). Et sur pièce, le quintette grenoblois donne plus que le change. Il donne la leçon à qui voudrait l'entendre. On y trouve en effet quelque chose de la lourdeur et de la puissance d'un morse très énervé, donc capable d'accélérations fulgurantes pour vous sauter à la gorge. On n'est jamais très loin non plus de la messe noire, grâce en soit rendu à un artifice qui a pratiquement disparu de l'esthétique garage originelle : l'utilisation de l'orgue comme vecteur de psychédélisme. Un orgue joué par un morse sous combo amphé-LSD.

SD

 


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"Les Garçons et Guillaume, à table !" : dans le (mauvais) air du temps