En bref


Made in USA

La vidéo demeure pour la nouvelle année au Magasin qui débute en février, mais dans un style radicalement opposé à l'exposition précédente. Ericka Beckman, artiste américaine adepte de la camera Super 8, propose un balayage de son travail de 1978 à 2013. Elle décrit ses films comme des « performances de l'image » qui cherchent à questionner les usages d'apprentissages de nos sociétés occidentales à travers une esthétique « violente », jouant sur les modes de perception. Un ensemble, sur le papier, dur à appréhender mais qui éveille la curiosité. Rendez-vous le vendredi 8 février.

Subculture

Fin avril, l'œuvre multi-référentielle d'Arnaud Maguet s'installe au Centre d'art Bastille. Croisant de nombreuses cultures, de la musicale à la cinématographique en passant par la littéraire, l'artiste questionne les bases de la subculture des années 1950-1970 en invoquant figures mythiques ou méconnues. Souvenirs d'une mémoire collective, les œuvres offrent une vision altérée du passée. Un travail marqué par la diversité des médiums ; projection, installation, vidéo, impression, dont on ne connaît pas encore la forme.

Géométrie abstraite

Les premières abstractions géométriques apparaissent au début du XIXe siècle, et trouvent au XXIe siècle une sorte de renaissance sous les coups de pinceau du street artist Seize Happywallmarker. La géométrie abstraite de ses toiles croisent l'idée du mandala à celle des connexions urbaines des villes, parallèle entres les rues et les lignes de métro. Spiritualité et réseaux humains entrent en résonnance, créant un cheminement complexe de lignes colorées et de formes variées. Et c'est à découvrir à la Nunc Gallery dès juin.

Peinture noire

Alors que l'Alter-Art expose actuellement l'excellent travail de Benoît Capponi (critique sur notre site), la galerie associative cherche à poursuivre ce début d'année prometteur dès février en consacrant une exposition au peintre Christopher Elliot. À la recherche d'émotions primaires, telle que l'agressivité ou la domination, l'artiste traduit ces états au moyen d'une peinture dynamique et noire, dans laquelle la force des sentiments ressort des lignes tracées. Une esthétique, qui à coup sur, suscitera des interrogations sur nos propres comportements.

 


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Immortel Zemeckis