La parenthèse enchantée


C'était beau. Même très beau. Voilà la réflexion qui vient d'emblée en sortant d'Un beau matin, Aladin. Parce que le travail scénographique est splendide, avec ces jeux de lumières, d'ombres ; ces décors grandioses ; ces marionnettes subtiles ; ces masques effrayants... Normal, Matej Forman, à qui l'on doit la réussite Obludarium (en 2008 à la MC2), est aux commandes de ce spectacle tout public basé sur Les Mille et une nuits.

À la narration, on retrouve la captivante Agnès Sourdillon, qui tient le récit d'une main de fer, et emporte alors l'auditoire dans les méandres de ces histoires imbriquées les unes dans les autres (le fil conducteur : les fameux échanges nocturnes entre le sultan Shahryar et Shéhérazade, cette dernière jouant un jeu dangereux qui pourrait la condamner).

Alors bien sûr, le fond de ces récits semble on ne peut plus désuet (pour être poli), mais le court voyage (1h) proposé est assez fabuleux pour faire son petit effet.

AM

Un beau matin, Aladin, jusqu'au samedi 22 mars à 19h30 (avec une séance en après-midi le samedi)


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