Du côte du Travailleur Alpin

Du vendredi 27 au dimanche 29 juin aura lieu, comme chaque année, la Fête du Travailleur Alpin, dans le parc de la Poya (Fontaine). Benoit Perrier, chargé de la com' et de la régie, nous en dit un peu plus sur l'esprit du festival, ses ambitions, les animamtions prévues… Propos recueillis par Guillaume Renouard


Le Travailleur Alpin, c'est d'abord un journal, mensuel édité par la fédération iséroise du PCF. Et tout comme l'Humanité a sa grande messe annuelle, la Fête de l'Huma, qui a lieu en septembre à la Courneuve, le Travailleur Alpin a lui aussi son propre évènement festif. Financée en partie par la section iséroise du PCF, la Fête du Travailleur Alpin est « une sorte de mini-Fête de l'Huma, à un niveau départemental, comme il en existe d'ailleurs beaucoup d'autres en France. La logistique est quant à elle assurée par l'association "Les amis du Travailleur Alpin", qui compte entre 20 et 30 membres actifs » explique Benoit Perrier, chargé de la production de l'événement, qui en est à sa 85e édition.

Si la Fête du Travailleur Alpin comporte une dimension politique indéniable, elle ne s'y réduit pas. « Le but est de rassembler un maximum de personnes autour d'un grand thème général, la solidarité, avec nombre de débats et rencontres organisées en fonction de l'actualité. » Cette année, beaucoup de débats seront centrés sur le Proche-Orient, en particulier la Syrie et la Palestine. Le festival accueillera ainsi Hassan Balawi, membre de la présidence palestinienne à Gaza. On débattra également de Jaurès, à l'occasion du centenaire de sa mort, ou encore de « l'urgence d'un sursaut à gauche ».

« S'ouvrir »

Mais encore une fois, tout n'est pas politique, et le Travailleur Alpin accueille aussi ceux qui viennent pour festoyer dans le joli cadre offert par le parc de la Poya. « Même si la fête est liée au PCF, il y a aussi l'ambition de s'ouvrir et d'attirer un public plus jeune. Toute une ambiance festive va se mettre en place, avec une grande scène pour les têtes d'affiche, un grand chapiteau qui accueillera des débats et des concerts, et une troisième scène musicale dans les bois réservée aux artistes locaux. » Des stands proposant des nourritures du monde seront également dressés un peu partout, histoire de se sustenter entre deux sessions de déhanché. Les festivités seront concentrées sur le vendredi et le samedi, tandis que le dimanche offrira des animations davantage destinées aux familles et aux enfants.

 « Chaque soirée possède également sa propre thématique. Celle de vendredi sera assez festive, grand public, avec des musiques du monde et de la chanson (et Zebda en tête d'affiche). Le samedi sera résolument plus rock'n roll, avec du métal, du punk… » Le festival est aussi l'occasion de découvrir des musiques plus confidentielles. Ainsi, le groupe de Blues touareg Nabil Baly Othmani, et les métaleux de Gliesers joueront respectivement vendredi et samedi en début de soirée, après s'être illustrés lors de tremplins organisés au préalable.

À noter que contrairement aux années précédentes, les festivités s'achèveront cette fois-ci à 3h du matin le samedi (1h auparavant), avec une prestation scénique de BSP Crew. De quoi ravir les noctambules.

Environ 3000 personnes sont attendues chaque jour.

La Fête du Travailleur Alpin, les 27, 28 et 29 juin au parc de la Poya (Fontaine)

 


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