Cabaret frappé – jour 1 : beau démarrage

Malgré le temps dégueu, le festival a débuté ce lundi avec une soirée chaude sous le chapiteau à guichets fermés, et une incroyable fusion entre Moriarty et Christine Salem.


Flashback : l'été dernier, le Cabaret frappé se déroulait sous une chaleur torride, le chapiteau étant comparable à une étuve. Cette année, nous n'aurons pas ce genre de problème, ce qui est plutôt agréable pour ceux qui craignent la chaleur, mais dommage pour le côté été du coup absent, et pour l'annulation hier des animations (jeux du monde, atelier sérigraphie, lectures à la Roseraie) prévues autour du festival – mais tout devrait rentrer dans l'ordre ce mardi, à l'extérieur ou à l'intérieur (à la Maison de l'international) selon le temps.

Bref, après cette introduction météorologique, venons-en au cœur de notre sujet : la musique. La soirée a ainsi commencé à 19h sous le kiosque du Jardin de ville avec un concert gratuit de Sena Dagadu, chanteuse hongro-ghanéenne. Voilà, on ne peut dire que ça, comme on n'était pas encore arrivés (personne n'est parfait).

Pourquoi pas...

On s'est donc pointés à 21h (enfin, 21h10 si vous voulez tout savoir) pour le concert payant sous le chapiteau, ouvert par Stracho Temelkovski, « guitariste grenoblois, percussionniste, compositeur et arrangeur » dixit le Cabaret, et collaborateur régulier d'artistes du coin – Antonio Placer, François Veyrunes... Un drôle de choix de programmation pour lancer les hostilités, la forme solo en devant de scène n'étant pas la plus propice pour chauffer le public – la salle était assez bruyante du coup. Mais l'univers musical original de Stracho Temelkovski a tout de même fait son petit effet, notamment grâce à la diversité des instruments touchés par cet autodidacte (guitare, basse, mandole, percussions…). 

(ceci est une captation antérieure au Cabaret)

Oh que oui !

Puis vint à 22h30 le moment que tout le monde attendait : la rencontre entre le groupe Moriarty et la chanteuse Christine Salem, dont on vous avait déjà causé (en bien) ici. Un mariage entre les sonorités des pionniers du folk américains chères à la grande Rosemary Standley, voix chaude de Moriarty, et le maloya de la Réunionaise Christine Salem, qui n'a jamais semblé forcé, les deux femmes arrivant parfaitement à écouter l'autre pour ne faire qu'une. Des beaux moments ouvrant et fermant un concert où chacune a pu s'exprimer seule avec son groupe pour dévoiler pleinement ses couleurs musicales. C'était chouette, comme le prouve cette vidéo d'un ancien live :

Allez, à ce soir peut-être, avec du folk maloya sous le kiosque à 19h (Maya Kamaty), un programme reggae sous le chapiteau à 21h (on croisera un enfant de Bob Marley), et les Grenoblois de Beo dans le Zikus de l'asso Dynamusic – Retour de scène dès 21h.


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