« La démocratie est le pire système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire. » La citation est du très cinglant Winston Churchill. Dans Pendiente de vote, le metteur en scène espagnol Roger Bernat la met en pratique, avec comme toujours une création participative où le spectateur se retrouve au centre du dispositif.
Alors que dans Domini Públic (en 2009 à l'Hexagone), les participants étaient affublés de casques et se déplaçaient dans l'espace au fil de leurs réponses, et que dans Le Sacre du printemps (en 2011 au Pacifique), toujours équipés de casques, ils rejouaient la chorégraphie de Pina Bausch, cette fois-ci, ils se retrouvent munis de télécommandes pour répondre à une série de questions sur la démocratie, l'individu ou la communauté. Un dispositif ludique (les spectacles de Roger Bernat sont de savoureux moments de détente) qui, comme toujours, renferme une seconde couche beaucoup plus critique.
Pendiente de voto, mardi 2 et mercredi 3 décembre, à l'Hexagone (Meylan)