En bref


Quoi de neuf ?

Du côté de la mairie

Début septembre, nous avions rencontré Corinne Bernard, nouvelle adjointe aux cultures de Grenoble, pour causer avec elle de la future politique culturelle de la municipalité. On avait publié l'intégralité de l'interview, en gardant seulement sous le coude les questions relatives aux arts plastiques. Les voici ! Sur la demande du directeur du Musée de Grenoble quant à la construction d'une nouvelle aile dédiée au XXIe siècle, l'élue l'entend mais assure que si ça se fait, ce sera au niveau de la communauté d'agglo – donc pas tout de suite vu que la compétence culturelle de la Métro n'est toujours pas actée! Corinne Bernard explique aussi réfléchir avec le musée à des résidences d'artistes – « notre équipe est plus sur l'aide aux artistes vivants ». Sur les artistes vivants grenoblois justement, elle assure qu'ils seront aidés (« beaucoup se sont sentis délaissés par l'ancienne municipalité »), grâce notamment à l'Ancien Musée de peinture, place Verdun. Avec, « pour débuter », deux temps forts en 2015 organisés par la Ville autour de la photographie et du street art. Enfin, elle explique avoir pris conscience de la fragilité de certaines structures, et veut œuvrer pour plus de visibilité – notamment autour de l'École d'art. Mais elle l'assure : « on ne fera pas de nouveau lieu ».

Du côté de la Bifurk

Une nouvelle salle d'exposition, c'est ce que la Bifurk dévoile au public jeudi 9 octobre à l'occasion de l'inauguration. Baptisé l'Aiguillage, l'espace est géré par le collectif Point Barre Photo, en collaboration avec l'association Et pourquoi pas ?, avec une programmation centrée sur la photographie et les ateliers socioculturels.

Du côté des galeries

Trois galeries, c'est la nouveauté du circuit artistique grenoblois. Ouverte récemment, la galerie Hébert (rue Hébert) propose des expositions temporaires d'artistes contemporains, tout comme la galerie Origin (Fontaine) tenue par Jean-Jacques André. À savoir que le galeriste alterne les expositions avec des ateliers menés par Esprit carton et donne la possibilité aux artistes de louer son espace pour des cours d'arts plastiques. Quant à la galerie More Art tea, tout est dans le nom ! En plein cœur du quartier Championnet, Isabelle Colbrant dévoile un nouveau concept mêlant exposition et salon de thé, à l'anglaise.

Les temps forts de la rentrée

Du côté de la performance

Trente six heures de performance, c'est le pari des artistes Lili Reynaud-Dewar et Benjamin Valenza. Intitulée Performance Proletarians !!!, l'expérience se déroulera au Magasin à partir de jeudi 9 octobre midi, et prendra fin le lendemain à minuit. Projet expérimental et inédit, la production sera visible uniquement sur le site Internet du même nom. Diffusée en live, l'œuvre interroge les nouveaux médias et le flux. Pour l'occasion, le binôme a invité douze autres artistes à intervenir.

Du côté de l'art contemporain

Deux jours d'art contemporain, c'est le week-end du 11 et 12 octobre. Pour les Journées d'art contemporain, dix-sept lieux culturels de la ville ouvrent leurs portes gratuitement et proposent des visites commentées, ainsi que des ateliers. Même week-end pour le Rendez-vous à l'atelier. La démarche est simple : pénétrer dans l'atelier des artistes, des galeries (ils sont vingt-sept à participer à l'opération) pour découvrir les coulisses de la création contemporaine. Save the date !

Du côté du graphisme

Sept visites graphiques, c'est le programme du Mois du graphisme à Échirolles, qui dure en réalité deux mois et demi. Débutant samedi 15 novembre au musée Géo-Charles, la manifestation se déroule dans plusieurs salles de la ville, mais aussi à Grenoble, Seyssins et Varces. L'objectif : mettre en avant la jeune création graphique française, mais pas que. Avec des expositions mettant en relation graphistes d'Europe et d'Amérique Latine, l'événement propose également des projections et des rencontres. 

 

 


<< article précédent
Jupettes et fixettes au CCC