« Un jour, Lucie Duriez [la directrice de l'Espace 600] nous a dit que les Gentils, c'était comme La Comédie humaine de Balzac : une grande fresque qui se déclinerait en plein de spectacles. C'est ça, oui ! Du coup, peut-être que dans trois ans, on verra la galette, le Brésilien ou l'ange [des personnages de La Carriole – NDLR] passer dans un autre spectacle. On va créer une grande famille. » (Aurélien Villard)
On en a déjà parlé 1258 fois, toujours en des termes on ne peut plus élogieux. On l'a déjà vue de nombreuses fois, si bien que l'on connaît maintenant les chansons par cœur – le CD édité par la compagnie nous a aussi aidés. Oui, cette Carriole est l'un des spectacles "made in Gre" (enfin, "made in Saint-Antoine-l'Abbaye") les plus enthousiasmants de ces dernières années, avec surtout des comédiens excellents, dont certains ont des voix remarquables – quelle version de Boum de Charles Trenet ! Voilà quoi.
La nouvelle folie de la compagnie, qui sera créée en peu de temps. Pas grave, les Gentils ont toujours été très forts pour ça. « On a une semaine de résidence à l'Espace 600 pendant les vacances de Noël pour cette carte blanche. » Bon, on ne sait pas vraiment ce que l'on verra (pas sûr qu'eux aussi le sachent !), mais visiblement, ça parlera d'une « mauvaise troupe » où chaque comédien est bien décidé à imposer son numéro, sa vision des choses, quitte à s'asseoir sur celle des autres. D'où le titre du spectacle. Un apéro-rencontre artistique prévu le dimanche 11 janvier à l'Espace 600, qui ne sera qu'un "one-shot". Sauf si ce Fiasco n'en est pas un.
C'est un peu le projet à part des Gentils, qui se construit petit à petit. Une relecture théâtralisée d'Alice aux pays des merveilles avec quelques comédiens de la compagnie. L'étape de travail présentée l'an passé au CLC d'Eybens était prometteuse, avec notamment une scénographie inventive et un propos original – une révolte se trame contre la terrible Reine Rouge-Noire-Rouge. À voir ce que cette petite forme donnera dans une plus grande salle. Rendez-vous le mercredi 25 mars à l'Odyssée d'Eybens pour le savoir.
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2007 : Douce Barbarie
Le spectacle fondateur de la compagnie, qui installe l'univers fort d'Aurélien Villard. L'histoire ? Trois fans de Barbara lui préparent une surprise pour les dix ans de sa mort. Un hommage très personnel et dalidesque !
2009 : La Messe basse
Un spectacle créé en urgence pour la rentrée de l'université Stendhal. Avec plein de chansons tournant avec ironie autour de la religion, dont un sommet sur le Dieu m'a donné la foi d'Ophélie Winter. Il paraît que quelques âmes prudes furent choquées.
2009 : Ouasmok ?
Aurélien Villard met pour la première fois en scène un texte déjà écrit par un autre – l'auteur jeunesse Sylvain Levet. Beau spectacle, même si on sent la compagnie un peu à l'étroit.
2011 : Des cendres sous les toiles
Un cabaret sur le monde du cirque. L'histoire d'une troupe de saltimbanques qui s'invente un cirque en chanson. Drôle, et aussi touchant – ah, la séquence de la fildefériste sur le Vertige de Camille. Aurélien Villard aimerait pourquoi pas le reprendre.