Fauve, génération spontanée


On aurait pu continuer d'appeler Fauve : Fauve ≠. Mais d'une, ça commence à être un peu relou ; et de deux, Fauve « = » plus que « ≠ ». Car oui, Fauve = succès dingo = deuxième album à venir en 2015 = passage au Summum, cet écrin à Calogero et autres sommités variéto-rock.

Oui, Fauve, non pas la musculeuse danseuse aux 85 dents de Danse avec les stars, non, non, le Fauve Corp. (parce que oui, on peut dire Fauve Corp. aussi), ce petit attroupement de jeunes dégoûtés de la vie qui a retourné le cerveau du rock français avec ses hymnes mi-rap mi-chou, mi-figue mi-rock, au début aussi tranchants qu'un couteau japonais et puis aujourd'hui vachement moins – attendons quand même la suite discographique, soit pour l'heure deux titres en février, avant de nous prononcer définitivement sur leur cas.

Quoi qu'il en soit, il y a longtemps qu'on n'avait vu pareille génération spontanée et pareille ascension.

Fauve, vendredi 10 avril à 20h30, au Summum


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