En bref


Cauchemar en noir et blanc

Connu pour ses photographies, Jérôme Barbosa recouvrera les murs du centre d'art Spacejunk dès le vendredi 6 février non pas avec des clichés mais des dessins. De son trait noir émerge tout un univers fantasmagorique qui reprend à son compte l'imagerie des médias populaires de la fin des années 1970 en Californie. Sur la feuille blanche se dessinent alors en filigrane les colères, les obsessions et les peurs de l'artiste, tel un joyeux cauchemar.

M'as-tu-vu

Après une exposition qui prône le retour à la nature avec Giuseppe Penone, le Musée de Grenoble s'autorise un moment plus coloré avec De Picasso à Warhol : une décennie d'enrichissement des collections. Un balayage de dix ans d'acquisition, de l'art ancien à l'art contemporain, en passant par l'art moderne, qui met à l'affiche des grands noms : Picasso et Warhol bien sûr, mais aussi Matisse, Bruce Nauman, Sigmar Polke, Philippe Cognée. Bref, que du beau monde, à voir à partir du jeudi 7 mai.

Un grenoblois au Cab

Dimanche 1er février, le Centre d'art Bastille dévoilera les objets hybrides de Quentin Armand. Adepte d'un ready-made fantasque, l'artiste aime assembler des éléments incompatibles pour créer un nouveau récit dans notre quotidien normé par l'usuel. Une divagation poétique dont l'intérêt réside dans le processus créatif plus que dans sa finalité.

Virtualité abstraite

La pratique de l'artiste new-yorkais Artie Vierkant fait le lien entre un monde virtuel, celui de l'Internet et ses réseaux, et un monde palpable, celui d'une forme artistique architecturale. Pour son exposition au Centre d'art Bastille, qui débutera le dimanche 5 juillet, l'artiste mettra donc en scène des éléments abstraits qui cherchent à interroger à la fois l'art contemporain et la notion d'idée originale, par le prisme des connexions web.


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La Belle électrique, côté prog