Deux musées grenoblois s'associent numériquement


Certaines œuvres paraissent parfois très éloignées de notre époque ou un brin compliquées à analyser. Le Musée de Grenoble et celui de la Résistance et de la Déportation de l'Isère ont trouvé, à l'occasion du centenaire de la Première Guerre mondiale, une solution à la fois ludique et innovante : explorer un tableau numériquement par le biais d'un écran tactile dans chacun des établissements.

Pour ce coup d'essai (transformé), c'est la peinture La Guerre (1915) d'Othon Friesz que l'on découvre selon deux angles : l'histoire et l'art. Il faut commencer à la Résistance, ce qui donne un accès gratuit au Musée de Grenoble où se trouve physiquement la toile, pour rentrer historiquement dans l'œuvre en choisissant un des seize détails proposés soit sur le tableau, soit selon une thématique. Une question est alors posée avec un code dont la réponse est donnée dans l'autre musée.

Chaque morceau dévoile deux contenus différents selon l'institution, créant un ping-pong culturel. Un dispositif qui permet non seulement d'apprendre mais aussi de pénétrer dans l'œuvre en la « touchant » et en zoomant à souhait, afin de découvrir une multitude d'informations sur cette toile qui retrace différents événements de la guerre.

1915 - Fragments d'histoire, jusqu'au lundi 12 octobre, au Musée de Grenoble et au Musée de la Résistance et de la Déportation de l'Isère


<< article précédent
Baden Baden et Acid Arab cet été au Cabaret frappé