Il y a de nombreuses façons de questionner notre époque qui ne tourne pas rond. Le comédien Jérôme Rouger, lui, l'ausculte par le rire avec son efficace Inoffensif [titre provisoire]. On le suit dans les coulisses de la politique, de la finance ou du théâtre grâce à ce presque seul-en-scène (il est accompagné d'un musicien tout sauf plante verte) qui convoque pas mal de personnages inattendus, à l'image de la Désenchantée Mylène Farmer.
Vendredi 10 juillet à 21h
Les péripéties de Jojo Golendrini est un tout petit spectacle savoureux. Tout petit dans le sens où les interprètes, des marionnettes à fils manipulées à vue par Christophe Croës du Teatro Golondrino, ne dépassent pas les quelques centimètres. Dans un décor joliment rétro, les histoires cartoonesques s'enchaînent en deux temps (« le Sôt de la mort » et « le saut del amor ») pour une ambiance joyeusement bricolée.
Mercredi 8 juillet à 15h et 17h
L'Arpenteur vit aussi à l'année grâce au projet Cairns, qui propose diverses formes de résidence de création à des artistes étrangers. Cette année, c'est l'écrivain nord-irlandais Robert McLiam Wilson, auteur notamment du fameux Eureka Street, qui débarquera aux Adrets entre le 25 juin et le 5 juillet. Sa dernière journée montagnarde sera l'occasion de randonner à ses côtés. Il lira ensuite un texte écrit pendant son séjour. Prévoir de bonnes chaussures !
Dimanche 5 juillet à 11h
La randonnée avec auteur ne sera pas la seule excentricité du festival. On retrouvera aussi cette année le fameux « banquet pentu », ou encore une Nuit de l'Arpenteur avec huit artistes (des musiciens, un auteur, un poète, un chorégraphe et un astrophysicien) qui se succèderont – même si des débordements voire des croisements sont à craindre ! Mais surtout, le festival se terminera avec un bal sur « la conquête de l'Est par la musique disco » par les Barbarins fourchus, l'un des collectifs grenoblois les plus fous. Ça promet !
Samedi 11 juillet à 19h30