Le Festival Berlioz surprend encore !


Pas facile d'imaginer été après été un festival dédié à un même compositeur sans risquer de tourner en rond. Le Festival Berlioz réussit pourtant à surprendre avec un programme à l'inspiration chaque fois renouvelée, grâce à une maline approche thématique. Sans oublier les tubes berlioziens tels la Symphonie Fantastique, le festival nous emmène cette année sur la route Napoléon (qui relie les Alpes et la Côte d'Azur) et sous la figure impériale de… Napoléon. Bonaparte est au centre des choix musicaux des invités, dont le chef Daniel Kawka avec trois évocations napoléoniennes (Schönberg, Castérède, Honegger), ainsi que d'une création mêlant les polyphonies corses d'A Filetta et un orchestre signée Bruno Coulais.

Et comme on ne saurait fêter Berlioz sans ses œuvres XXL pour masses orchestrales et chorales, le festival investira le Théâtre antique de Vienne pour une nuit autour du monumental Te Deum dirigé par François-Xavier Roth réunissant près de 1000 pros et amateurs. Une nuit symboliquement ouverte aux jeunes et clôturée par une relecture jazz avec Louis Sclavis, Vincent Segal et l'Arfi. Excusez du peu.

Philippe Yves


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Labeaume en musique entre classique et world