Une rentrée en deux temps pour le directeur Placer

Un vent d'air frais va souffler dès septembre sur le théâtre grenoblois de Sainte-Marie-d'en-Bas, en plein centre-ville. Diden Berramdane, directeur des lieux depuis presque trente ans, va être remplacé par Antonio Placer, musicien espagnol basé à Grenoble. Mais que nous réserve ce dernier ?


Chaque mois, une émission culturelle sur l'antenne iséroise de RCF, intitulée Ça discute, revient sur les spectacles des dernières semaines et invite une personnalité culturelle locale marquante. Avec des journalistes complices, dont souvent certains du Petit Bulletin.

Fin juin, l'invité était le très volubile Antonio Placer, futur directeur du théâtre Sainte-Marie-d'en-Bas, qui appartient à la Ville de Grenoble. Le musicien en a dit plus sur son projet qui commencera à la rentrée par quatre mois hors les murs pour des raisons logistiques (« on ne sait pas dans quel état on va retrouver le théâtre » – la succession avec Diden Berramdane ne serait pas simple) ; et aussi pour faire connaître ce projet dans toute la ville (il sera par exemple en décembre à l'Espace Paul Jargot de Crolles). Un projet qu'il veut centrer sur « l'oralité » pour « créer une nouvelle synergie dans laquelle l'artiste est au centre de la société ».

Rendez-vous en janvier 2016

Et un projet qu'il portera seul, contrairement à ce qu'avait pu laisser entendre la nouvelle municipalité Piolle – la décision de nommer Antonio Placer avait été prise par l'équipe Destot, ce que semblait remettre en cause la nouvelle adjointe aux cultures Corinne Bernard en septembre dernier dans nos colonnes (« Je ne suis pas sûre qu'Antonio Placer doive y aller seul. Il y a 88 compagnies de spectacle vivant à Grenoble, et une dizaine de lieux. Doit-on continuer à donner les clés à un seul artiste ? ».)

On parlera de la programmation à la rentrée avec Antonio Placer, même s'il a déjà lâché quelques infos pendant l'émission – le théâtre ouvrira officiellement ses portes fin janvier 2016 avec un tour de chant de son cru baptisé Chansons indignées, même si un événement aura lieu dans les murs en septembre lors des journées du patrimoine pour « se présenter aux Grenoblois ».

Si vous voulez en savoir plus, voici l'émission – l'interview d'Antonio Placer, « Galicien du Dauphiné », commence à partir de la minutes 23.


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