La Pendue entre vie et mort


En spectacle vivant, il y a quelques noms à Grenoble qui se sont imposés au fil des ans. La compagnie « de théâtre, marionnettes et métamorphoses sensibles » La Pendue est de ceux-ci. Depuis plus de dix ans, Estelle Charlier et Romuald Collinet, formés tous deux à l'école des arts de la marionnette de Charleville-Mézières et installés maintenant en Isère, « sur les sommets de la colline d'Herbeys », ont mis en place un univers assez fort autour de la marionnette donc, avec une approche contemporaine et très scénographique de cet art ancestral. Poli dégaine, leur plus grand succès pas mal vu à Grenoble, en est une illustration parfaite : une sorte de réinterprétation déglinguée du mythe de Polichinelle.

Niveau actu, leur nouvelle création Tria Fata commence petit à petit à voir le jour : elle sera de passage cette semaine au Tricycle pour une date unique (mardi 15 septembre), avant de revenir plus tard dans la saison (en février), couplée à une reprise de Poli dégaine – car la compagnie est en résidence au Tricycle. Un spectacle sur une marionnettiste et un musicien où, « dans leur cabaret, ne se jouent rien moins que la vie et la mort ».

Aurélien Martinez


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