Les Belles journées de Bourgoin-Jallieu, « l'événement phare du Nord-Isère »

Mais pourquoi la Ville de Bourgoin-Jallieu a-t-elle lancé, avec Les Belles journées, un nouveau festival ? Réponses.


Les temps actuels sont plutôt à la suppression de certains crédits initialement dédiés à la culture qu'à la création de nouveaux temps forts – et donc de nouvelles lignes budgétaires. L'arrivée des Belles journées à Bourgoin-Jallieu avec, dès sa première édition, une programmation étincelante (mais pas forcément très grand public), questionne. Surtout que ce festival était une promesse de campagne du nouveau maire de droite de cette ville du Nord-Isère : à n'y rien comprendre.

Pour en savoir plus, on a donc passé un coup de fil à Marie-Laure Desforges, adjointe à la culture auprès de Vincent Chriqui, qui est d'accord avec notre adjectif : c'est « audacieux » de lancer un énième événement aujourd'hui. Elle explique qu'il s'agit d'un rendez-vous pour les Berjalliens qui arrive en fin de saison des festivals (sans forcément vouloir rivaliser avec les mastodontes voisins) ; mais on comprend rapidement que les visées sont plus larges, notamment lorsque l'on lit l'édito du maire dans le dossier de presse : « Ce premier festival de rock sera l'événement phare du Nord-Isère et deviendra un incontournable des festivals régionaux […] Le rayonnement de la ville est en marche. » Les Belles journées a ainsi pour vocation de s'inscrire durablement dans le paysage isérois, aux côtés de grands raouts comme Berlioz et Jazz à Vienne.

Quant à son organisation, Marie-Laure Desforges nous confirme qu'il est mené par le service culturel de la Ville (et non par les Abattoirs ou une association), avec l'aide d'un programmateur – Laurent Toquet. À voir ce que donnera cette première édition (son succès ou non déterminera la couleur des suivantes), mais une chose est certaine : sur le papier, l'aventure est franchement excitante et, oui, très audacieuse.


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