Après avoir suivi quatre enfants du bout du monde Sur le chemin de l'école, Pascal Plisson en accompagne quatre autres au seuil d'un jour marquant – concours, examen, audition ou match décisif. L'intention est la même (confronter des cultures entre elles, donc à la nôtre, par juxtaposition d'images et l'alternance de séquences) et le procédé identique, à savoir donner à voir du « réel » tout en ayant la narration fluide et maîtrisée d'une fiction.
Un format très rassurant pour capter ceux des spectateurs qui seraient effarouchés par la mention « documentaire »… même si Le Grand Jour, par son approche normée, n'a pas grand-chose à voir avec Wiseman, Depardon ou Cavalier : Plisson s'inscrirait plutôt dans le sillage de Flaherty, Cousteau ou Arthus-Bertrand, chez qui le contrôle et le désir forcené d'esthétique prennent le pas sur l'authenticité…