Le marathon dansant de Chris Liebing


S'il existe bien évidemment une myriade de nuances et de variations dans l'intervalle, on peut néanmoins séparer la majorité des DJs techno en deux catégories. D'un côté, ceux qui vont privilégier une approche d'explorateurs plus « culturelle » en tentant, au cours de leurs sets, de relier harmonieusement différents styles, courants, scènes artistiques et époques de manière à amener l'auditeur d'un point A à un point B, par le biais de cheminements mélodiques privilégiant la découverte. Et de l'autre, ceux qui vont privilégier une approche plus « physique », voire fonctionnelle de la discipline, en jouant plusieurs heures durant des morceaux extrêmement proches afin de mener leur public dans une transe extatique continue.

Si notre cœur penche clairement plus vers la première catégorie, il serait néanmoins injuste de discréditer pour autant la deuxième. Plus fédératrice, plus populaire, et dans un sens plus accessible, elle permet, lorsqu'elle est maîtrisée par des DJs de premier plan comme Chris Liebing, en activité depuis maintenant 25 ans, de faire vivre à l'auditeur une expérience sonore purement sensorielle, où les repères temporels et spatiaux s'effacent un à un au profit d'une efficacité dansante sans équivalent.

Chris Liebing, Monoloc et Optamystik, samedi 19 décembre à 23h la Belle électrique


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