Je vous souhaite d'être follement aimée

De Ounie Lecomte (Fr, 1h40) avec Céline Sallette, Anne Benoit, Elyes Aguis…


Ounie Lecomte n'en a pas fini avec la thématique de l'adoption. Un sujet intime qu'elle avait déjà abordé frontalement (sans laisser d'impérissable souvenir, d'ailleurs) dans Une vie toute neuve (2008), inspiré de son propre parcours. Plus abouti, ce nouveau film a pour figure centrale une kiné née sous X décidée à retrouver sa mère biologique pour calmer ses tourments existentiels ; il dresse cependant le portrait de trois, voire quatre générations chamboulées dans leur identité.

Malgré des atouts de poids, allant de la musique d'Ibrahim Maalouf à la distribution "auteur" de prestige (une lignée Françoise Lebrun/Anne Benoît/Céline Sallette, tout de même…), malgré un questionnement légitime sur le droit de connaître ses origines, et une approche tactile des relations entre les personnages, Je vous souhaite d'être follement aimée se distend peu à peu, s'égare et se dissout dans ses propres interrogations, pendant que le spectateur anticipe sur des rebondissements cousus de fil blanc. Dommage.


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