Quai d'Orsay : They can be pop-rock heroes

Alors que sort ce mercredi 27 janvier la quinzième Cuvée grenobloise, compilation éditée par l'association Retour de scène–Dynamusic, on s'intéresse à l'un des groupes présents sur la précédente édition. À l'occasion de leur carte blanche prévue ce jeudi à l'Ampérage, rencontre avec les jeunes ténébreux de Quai d'Orsay pour causer pop-rock mélodique, langue anglaise, premier album ou encore, forcément, Cuvée grenobloise. Propos recueillis par Charline Corubolo


En terres grenobloises naquit il y a maintenant trois ans Quai d'Orsay. Un groupe qui, comme son nom ne l'indique pas, préfère flirter langoureusement avec la pop-rock anglaise plutôt qu'avec la variété française. Si de trois à ses débuts la formation est passée à quatre musiciens aujourd'hui, c'est en trio que nous retrouvons Quai d'Orsay pour percer le mystère de ceux qui ne font pas que monter à Grenoble, mais creusent aussi leur sillon vers la capitale. Est-ce grâce à leurs sons aussi ébouriffants que leurs cheveux ? Ou grâce à leur présence sur la Cuvée grenobloise 2015, sortie il y a un an ?

« La Cuvée grenobloise, c'est quelque chose de cool. Ça nous a fait faire deux-trois concerts sympas, notamment dans le bus du Cabaret frappé l'été dernier, et ça nous a donné un petit coup de pouce en local. Mais ça n'a rien changé de majeur » confient Rémi, Basil et Vadim – pour notre interview, ils ont laissé Charles, fraîchement arrivé dans l'aventure il y a un an et demi, à sa besogne étudiante.

Fort de cette petite publicité, le groupe a tout de même été contacté par l'Ampérage pour, justement, y jouer cette semaine. « Émilie, qui est en charge de la programmation, nous a proposé une carte blanche à l'occasion de la première édition de la scène ouverte "You can be heroes". L'idée est d'avoir un groupe qui lance la soirée avec ses invités, et de finir avec un bœuf rock ouvert à tous. Tout ça dans le but de relancer la scène rock à Grenoble. On est contents d'avoir été choisis pour cette première. Surtout que l'Ampérage est un peu comme notre maison, on a tous commencé en jouant là-bas. »


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