Trois questions sur la Cuvée grenobloise

Rencontre avec le coordinateur de la fameuse compilation dédiée à la scène locale, produite par Retour de scène–Dynamusic. Propos recueillis par Aurélien Martinez


C'est quoi la Cuvée grenobloise ?

Chaque année, on recueille une centaine de candidatures – un chiffre à peu près constant depuis quelque temps. Avec un jury composé de divers professionnels de la musique à Grenoble, on sélectionne une quinzaine de groupes pour les faire figurer sur la compilation.

Quel est le but ?

On a deux objectifs. D'abord toucher le grand public en local. C'est pour ça qu'on continue à presser le disque sur support physique. La Fnac Victor Hugo le prend en dépôt-vente – une exception comme ils ne prennent plus de groupes locaux en dépôt-vente. La mairie nous achète également pas mal d'exemplaires qu'elle offre aux nouveaux arrivants. Et puis on travaille aussi sur les professionnels au niveau national. On envoie la compilation à entre 300 et 500 contacts : des tourneurs, des labels…

Quels sont les retours pour les groupes sélectionnés ?

On a du mal à les quantifier. Ils peuvent être directs ou venir quelques mois après. Ce qui est sûr, c'est que le disque est écouté par les professionnels. Après, il faut évidemment que le groupe ou son équipe de management retravaillent derrière nous pour faire connaître le projet au-delà de la Cuvée.

Cuvée grenobloise, sortie le mercredi 27 janvier. Points de vente : Fnac Victor Hugo, la Bifurk, billetterie des concerts de Retour de scène–Dynamusic et par correspondance


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