Politique culturelle : Pommerat attaque la Ville de Grenoble

Le metteur en scène qui vient de présenter son fabuleux "Ça ira (1) Fin de Louis" à la MC2 (c'était notre une du numéro du 18 mai) publie une tribune dans le quotidien "Libération". Son titre ? « Grenoble, la déception de l'écologie culturelle ». L'action du maire Éric Piolle et de son adjointe aux cultures Corinne Bernard est directement visée.


Son spectacle Ça ira (1) Fin de Louis, tout juste présenté à Grenoble (et tout juste "molièrisé"), est d'une intelligence folle. L'homme l'est également, comme on peut s'en rendre compte depuis vingt-cinq ans avec ses textes ciselés et ses créations percutantes auscultant le monde d'aujourd'hui comme celui d'hier (la Révolution française dans Ça ira).

Alors quand il prend la parole sur la situation grenobloise, et plus particulièrement sur la politique culturelle menée par l'équipe Piolle aux commandes de la Ville depuis deux ans, c'est forcément avec un long texte argumenté (sur les Musiciens du Louvre, sur le Tricycle, sur la MC2, sur le Ciel) agrémenté de quelques citations des élus – dont certaines piochées dans notre dernière interview d'Éric Piolle et Corinne Bernard.

Un texte qui attaque frontalement la politique selon lui « libérale et populiste » du duo. On vous laisse le découvrir sur le site de Libération, en attendant la réponse des principaux intéressés.


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