Du neuf dans du vieux au festival Textes en l'air

Entre le 27 et le 31 juillet, c'est à Saint-Antoine-l'Abbaye que ça se passe. Avec notamment la reprise de deux excellents spectacles créés l'an passé à Grenoble (ou aux alentours).


Il existe un festival à quelques dizaines de kilomètres de Grenoble qui est un point de refuge estival pour la foisonnante scène culturelle grenobloise. Son (joli) nom ? Textes en l'air. Son lieu de villégiature ? Le (lui aussi joli) village médiéval de Saint-Antoine-l'Abbaye. Des vieilles pierres oui, mais qui servent d'écrin à un art théâtral (mais pas que – il y a aussi de la musique) on ne peut plus contemporain, qu'il vienne de Grenoble donc, mais aussi de toute la France – faut pas être sectaire !

Au petit jeu du "je mets en avant ce que je veux dans la programmation de cette année", on retient surtout les nombreuses reprises de spectacles marquants. Ainsi du passionnant et intelligent Rue des voleurs de la Fabrique des petites utopies, adaptation par le metteur en scène Bruno Thircuir du roman de Mathias Énard sur les aspirations d'un jeune Marocain. Ainsi également du Au Pont de Pope Lick, passage au plateau par la metteuse en scène Anne Courel d'un texte de Naomi Wallace sur des gamins paumés et désespérés dans les États-Unis de 1936, en pleine dépression.

Ainsi surtout du joyeux et foutraque Carnaval des somnambules (photo) de la compagnie Les Gentils, sur un marchand de sable chantant accompagné de petits êtres très drôles. Le monde est tellement plus sympa avec de la musique et des paillettes.

Textes en l'air
À Saint-Antoine-l'Abbaye (Isère) du mercredi 27 au dimanche 31 juillet


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