The Rebels of Tijuana au festival Rock'n Poche : ré-actuel

Le groupe franco-suisse très « rock'n'roll, yéyé, garage et pop » (c'est lui qui le dit) sera fin juillet à Rock'n Poche,  « le plus grand festival de rock de Haute-Savoie du monde » (c'est le festival qui le dit). On fait les présentations (pour ceux qui en auraient besoin).


Ah la Haute-Savoie, ses sombreros, ses rebelles, le lac de Tijuana. À force, Lyon, Genève ; la montagne, le Mexique ; 1966, 2016 : on ne sait plus bien d'où sont The Rebels of Tijuana, qui sont-ils et quand sont-ils ? Bref, qu'en est-il ? Sont-ils à ce point rebelles ou quelque peu réac' ? Le faut-il pour réanimer un garage d'une autre époque, fait d'orgie de sucre d'orgue psyché, pour faire rimer, sur Actuel, « impersonnel » et « bretzel » ; de clamer son amour de la maréchaussée (J'adore ce flic) et du Brésil de 1970 avec Brazil 70 (sur ce point, ils trouveront peu de contradicteurs) ; de chasser le hippie (Un foutu hippie) comme le papillon en s'inquiétant de ce que va penser maman (Qu'est-ce que va dire ma mère ?).

Bon, on les connaît bien ces Rebels d'opérette et leur "leader" Alexis Kacimi ; on les a pratiqués, pour certains sous d'autres couleurs (The Rams, Fireball FC, A-Song, Monkberry Moon Orchestra) mais celle-ci est sans doute celle que l'on préfère. Parce qu'en restant le nez collé au guidon vintage – avec un savoir faire inégalé –, ces Rebels sont de véritables machine à produire (à la main) des tubes et des albums qui régalent tout autant en français qu'en anglais (ce qui est rare), en 66 qu'en 2016, à se mettre le rock dans la poche. « Je suis bizarre, je suis bizarre et c'est un art » chantent-ils à gorge déployé. Du grand art même, à découvrir à Rock'n Poche le samedi 30 juillet.

Rock'n Poche
À Habère-Poche (Haute-Savoie) vendredi 29 et samedi 30 juillet


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