Musée dauphinois : bienvenue en Isère

Chaque année, le musée grenoblois niché à flanc de Bastille propose plusieurs expositions temporaires souvent passionnantes. Mais, lors de la visite, il ne faut pas pour autant négliger les expositions permanantes, consacrées à l'Isère sous divers aspects. Parce qu'elles aussi valent le détour.


Le Musée dauphinois, niché à flanc de Bastille, dans l'ancien couvent de Sainte-Marie-d'en-Haut classé Monument historique, est bien plus grand qu'il n'y paraît. Plusieurs collections permanentes se succèdent dans ce bâtiment devenu musée dès 1968, à la faveur des Jeux Olympiques de Grenoble. Bernard Gilman, à l'époque adjoint à la culture de la Ville de Grenoble, voulait ainsi en faire un endroit « où nous essaierons de situer dans leur contexte historique les problèmes actuels de la région ».

Pour cela, on débute par l'histoire tourmentée du lieu grâce à des panneaux installés dans un boyau menant à la découverte d'une chapelle inattendue en sous-sol. Plus loin, sous les toits, se cache la grande histoire d'un sport bien connu des Grenoblois : le ski, de la préhistoire à la fin du XIXe siècle. Dernière collection, et non des moindres, celle de l'histoire du peuple isérois et de la vie dans les Alpes. Un retour dans le temps qui débute au Moyen-Âge et mène jusqu'à aujourd'hui. La vie paysanne est par exemple illustrée par les bruits qui nous entourent : le craquement du parquet ou le meuglement des vaches.

Via ces trois histoires, on découvre le paysage dauphinois dans son ensemble, comme une plongée dans le quotidien de ceux qui ont fait l'Isère d'aujourd'hui. Une vie rude, mais toujours en harmonie avec la montagne.


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