Pauline Drand, la découverte des Belles journées

Pour la deuxième édition du festival de Bourgoin-Jallieu Les Belles Journées, on a rendez-vous avec pas mal de têtes connues. Et également quelques moins connues mais non moins passionnantes, comme la folkeuse Pauline Drand.


Peut-être est-ce parce que la période sent bon la rentrée, les cahiers neufs et le retour des ennuis domestiques, mais il semble qu'une fois de plus les effectifs de la classe 2016 de ces Belles Journées sises à Bourgoin-Jallieu ont comme un goût de tête de classe, de best-of de la dernière année scolaire, de revue de bêtes à concours, de troupe d'élite pour classe prépa rock.

Entre nos chouchous de longue date (Mensch, Harold Martinez) dont on ne sait plus très bien s'ils accompagnent notre évolution ou nous la leur, nos coups de foudre plus récents (Grand Blanc, Rover) qui ont même surpassé nos attentes (le premier album de Grand Blanc, le second de Rover) et les valeurs sûres indéboulonnables de la chanson française comme Arman Méliès,  le culte Dominic Sonic ou La Grande Sophie encore (après Uriage en Voix), on compte quelques étoiles montantes comme Broken Back.

Ou comme Pauline Drand. Car s'il faut se pencher sur un espoir à chérir, ce sera pour nous cette folkeuse d'une petite vingtaine, Parisienne, marchant dans les pas de Cat Power et Laura Marling (mais en français), dont l'idée même qu'elle ait publié un EP de reprises de l'Américaine Karen Dalton, ou encore adapté en français le Pink Moon de Nick Drake, suffirait à nous séduire sans autre forme de procès ni d'examen. La Belle de jour (et de nuit) de ces Belles journées, c'est elle.

Les Belles Journées
À Bourgoin-Jallieu, vendredi 9 et samedi 10 septembre


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