Danse : les cinq spectacles à ne pas louper cette saison

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Pindorama

La Brésilienne Lia Rodrigues, chorégraphe des émotions à fleur de peau et du dépassement des limites du corps, voit la danse comme un combat. Après des passages à la Rampe ou à l'Hexagone, elle sera cette saison à la MC2 avec un Pindorama (un mot qui, dans la langue tupi, désigne le Brésil d'avant la colonisation) que nous n'avons pas vu mais qui nous intrigue fortement. Attention, choc possible, surtout que le dispositif scénique (qu'on ne dévoilera pas) fera tout pour le renforcer.

À la MC2 du mercredi 16 au vendredi 18 novembre

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[re]connaissance

Un concours de danse ? Oui ! Sur deux soirs, douze compagnies de toute la France (voire de l'étranger pour certaines) présentent une pièce courte pour trois à cinq danseurs. Un temps fort appréciable vu la diversité remarquable que l'on découvre chaque année dans la salle qui accueille le concours. Et un temps fort ludique, les spectateurs étant amenés à voter pour décerner l'un des trois prix qui, justement, offriront une importante reconnaissance aux lauréats.

À la Rampe (Échirolles) vendredi 25 et samedi 26 novembre

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Tutu

« Pour se moquer de la danse, il faut la maîtriser » nous déclarait l'an passé en interview le chorégraphe Philippe Lafeuille lors du passage à guichets fermés de sa pièce au Théâtre municipal de Grenoble. Soit six excellents danseurs qui jouent sur les codes de la danse (la classique, la contemporaine, l'acrobatique…) en une vingtaine de tableaux. Un spectacle savoureux, drôle, queer et solidement construit.

Au Grand Angle (Voiron) mardi 29 novembre

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Rain

Bon, là, on est visiblement face à un monument de la danse contemporaine, créé en 2001 par la chorégraphe flamande Anne Teresa De Keersmaeker. « On y retrouve sa signature : occupation géométrique de l'espace, art de la variation permanente, phrases dansées en canon ou en inversion… Mais poussée ici à son paroxysme, de telle sorte qu'on en saisit surtout la folle énergie » nous assure la MC2. Comme on n'a pas vu la pièce, et surtout parce qu'on adore la musique minimaliste du compositeur Steve Reich utilisée, on ira découvrir ça avec intérêt.

À la MC2 du mardi 21 au jeudi 23 mars

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My Rock

Le chorégraphe Jean-Claude Gallotta, légende vivante (et grenobloise) de la danse contemporaine en France qui a dirigé pendant plus de trente ans le Centre chorégraphique national de Grenoble, reprend son spectacle créé en 2004 pour l'ouverture de la MC2. Une pièce énergique qui lie danse contemporaine et standards du rock – Dylan, les Beatles, les Stones, Nirvana… Et une véritable réussite qui fait un bien fou.

Au Grand Angle (Voiron) mardi 4 avril


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