Trust Fund, retour aux sources de l'indie pop

Avec pas moins de trois albums en un an et demi, Ellis Jones a donné à son Trust Fund des airs de défenseur de l'indie pop à l'ancienne. De sa chambre à la scène, l'artiste de Bristol nous replonge dans les nineties d'Elastica et Suede. À découvrir jeudi au Centre d'art Bastille.


Si le DIY, pour "do it yourself", est à la mode chez les jeunes personnes désireuses d'apprendre à réussir la décoration de leur appartement à moindre coût, il l'est aussi dans le vaste monde de la musique. Dans ce dernier, Ellis Jones, jeune compositeur de Bristol, est un roi de la débrouille. Car c'est dans sa chambre que le musicien crée, innove, bidouille et enregistre tout ce qui lui passe par la tête. Une fois satisfait, des copains de tous bords le rejoignent pour donner vie à Trust Fund, ce curieux projet solo à plusieurs.

En véritable boulimique du son, Ellis Jones a sorti trois albums en un an et demi (No one's coming for us, Seems unfair, We have always live in the Harolds). Un exploit doublé d'un autre puisque toutes ses œuvres sont encensées par la presse britannique. Il faut dire que Trust Fund fait renaître avec brio cette indie-pop langoureuse qui semblait perdue depuis les grandes heures de Belle and Sebastian.

Avec ses enregistrements faits maison, qui ne sont pas sans rappeler les premiers albums des Arctic Monkeys, et sa voix androgyne, Ellis Jones nous transporte dans les années 1990, une assiette de "beans" à la main. Voilà enfin un Trust Fund auquel se fier les yeux fermés.

Trust Fund + Hyacinth Days
Au Centre d'art Bastille jeudi 29 septembre à 19h


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