Robert Hood : la techno version frugale

Après Carl Craig, Derrick May, Jeff Mills ou encore Octave One, c'est au tour d'une nouvelle figure tutélaire de la scène de Détroit de venir nous rendre visite à la Belle électrique. Rendez-vous samedi soir.


Un peu d'histoire pour commencer. Membre historique du mythique collectif Underground Resistance aux côtés de Mike Banks et de Jeff Mills, Robert Hood, issu d'une famille de musiciens, est souvent crédité pour avoir le premier compris l'intérêt de dépouiller jusqu'à l'os le contenu de ses morceaux, gardant uniquement le strict minimum pour en renforcer d'autant l'impact rythmique.

Par le biais de son label M-Plant, il inaugure ainsi en 1994 un nouveau sous-genre, la techno minimale, dont l'influence sur la scène électronique reste toujours aussi vivace aujourd'hui. Comme de coutume dans la scène de Détroit, Robert Hood diffuse ses morceaux sous une pléiade de pseudos différents, le plus connu restant surement Floorplan, alias sous lequel il se produit désormais aux côtés de sa fille Lyric.

Une bonne nouvelle ne venant jamais seule, la soirée de samedi sera également l'occasion d'accueillir enfin à Grenoble l'excellent Matrixxman, surproductif artiste de San Francisco auteur d'une techno futuriste en diable, qui fait la part belle aux percussions complexes et aux rythmiques échevelées.

Floorplan aka Lyric & Robert Hood + Matrixxman + Limon
À la Belle électrique samedi 21 janvier à 23h


<< article précédent
"La Communauté" : ensemble tout devient possible, non ?