Mai Mai Mai : l'Italie versant occulte

Rendez-vous vendredi 24 février au Centre d'art Bastille pour découvrir un drôle de projet musical.


Alors oui, certes, on vous l'accorde, si vous aimez uniquement la musique festive, joviale et ensoleillée, il y a de bonnes chances que Mai Mai Mai, projet solo de l'Italien Toni Cutrone, ne soit pas forcément votre tasse de thé.

Issu à parts égales de la suractive scène expérimentale romaine contemporaine et du passionnant courant "Italian Occult Psychedelia", Mai Mai Mai emprunte à des influences aussi éparses que les musiques ethniques et folkloriques méditerranéennes, les bandes-son de films italiens des années 1960 et 1970, le rock psychédélique et le versant le plus sombre et expérimental des musiques électroniques. Tout ça pour mieux en livrer sa propre déclinaison.

Ultime volet d'un trilogie occulte entamée en 2013, Phi, dernier album en date de la formation sorti conjointement sur Boring Machines et le label californien Not Not Fun, oscille ainsi sans jamais choisir entre ambient, drone, avant-folk, rythmiques électroniques brutales et field-recording embué, dans un vaste magma sonore d'une intensité saisissante mais surtout d'une puissance d'évocation inégalée. Une sorte de voyage au cœur d'abysses infinies dont on sort littéralement subjugué.

Mai Mai Mai + Pauwels
Au Centre d'art Bastille vendredi 24 février à 20h30


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