Le Loco Mosquito, de la salsa au funk (& co)

Depuis presque 25 ans, le Loco Mosquito fait fiévreusement se déhancher les aficionados de salsa. Mais vendredi 10 mars, c'est le funk qui mettra l'ambiance au 56 rue Thiers, le patron lançant un nouveau type de soirée dans son bar. Tenue vintage conseillée.


Le moustique qui a piqué Javier Colli, taulier du Loco Mosquito, était sans nul doute porteur d'un joyeux virus gorgé de salsa. Ce dernier a ainsi pris possession du bar du bout de la rue Thiers en 1994 pour en faire une véritable institution grenobloise de la nuit latine. Tous les mardis, chez lui, c'est scène ouverte ; et du mercredi au samedi, on plonge dans la chaleur hispanique avec soirée salsa et initiation à la danse, tout ça dans la convivialité et la gratuité. « J'ai fait un bar à l'espagnol, assez chaleureux. Au début c'était plutôt étudiant. Après presque 25 ans d'existence, maintenant il y a de tous les âges. »

Fief du déhanché latino, le Loco Mosquito était également jadis un lieu de passage pour les DJs locaux et souhaite envoyer du mix à nouveau. Vendredi 10 mars, le Last train to London Town sera du coup piloté par Dr J avec une sélection « funk, soul, ska ». « On va essayer de relancer les soirées avec des DJs. Pour cette première, c'est un peu dans l'idée des Dynamita's nights à la Belle électrique, histoire de revivre les années 1970 avec un dress code disco ». À vos lunettes-mouche et vos boas roses, la fièvre de la funk au Loco n'attend plus que vous.

Last train to London Town
Au Loco Mosquito vendredi 10 mars à 21h


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