Electrochoc, puissance 12

Zoom sur la nouvelle édition du « festival de musiques électroniques et arts numériques » organisé jusqu'au samedi 8 avril à Bourgoin-Jallieu.


Lancer un festival dédié aux musiques électroniques et aux arts numériques à Bourgoin-Jallieu, ce n'était pas forcément gagné d'avance. Mais avec désormais douze éditions à son actif, force est de reconnaître qu'Electrochoc, lancé à l'initiative de la "scène de musiques actuelles" Les Abattoirs, a bel et bien remporté son pari.

En optant pour le parti pris d'une programmation ouverte et fusionnelle, axée avant tout sur le mélange des genres (électro et rock, électro et hip-hop, électro et world) ainsi que la présence de têtes d'affiche fédératrices (cette année les Puppetmastaz et Skip&Die), le festival s'est ainsi imposé progressivement en outsider de choix dans la région.

Ce qui ne l'empêche pas quand l'envie lui prend de défendre aussi à l'occasion une ligne artistique plus ambitieuse comme le démontre la venue ce vendredi 7 avril de l'excellente formation Konono n°1 (en photo), orchestre polyrythmique iconoclaste de République Démocratique du Congo à l'époustouflante présence scénique. Fondé dans les années 1960 à Kinshasa, puis redécouvert il y a maintenant une douzaine d'année avec la sortie remarquée de leur premier album Congotronics, Konono n°1 est l'auteur d'une musique bricolée et électrifiée d'une puissance de feu littéralement sidérante, qu'on se réjouit déjà de pouvoir découvrir en live.

Festival Electrochoc
Aux Abattoirs (Bourgoin-Jallieu)​ jusqu'au samedi 8 avril 


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