C'est quoi ce Festival du numéro de clown ?
Cyril Griot : C'est d'abord une rencontre avec le monde des clowns pour montrer au public la diversité de notre univers. Car il y a autant de propositions artistiques différentes que de clowns !
Et c'est aussi un festival qui privilégie la forme clownesque courte, c'est-à-dire le numéro, avec un maximum de 14 minutes. Ce qui permet de voir plein de choses en une soirée, sachant que cette forme courte demande une certaine efficacité : faut que ça démarre très vite, qu'on crée un événement en quelques minutes…
D'où viennent les clowns que nous verrons sur scène ?
On lance une invitation très large à tous les clowns. Du coup beaucoup nous contactent, de partout. L'information circule bien : par exemple, on a pas mal de demandes qui viennent d'Espagne. On aura ainsi cette année Ricardo Cornelius, clown assez connu dans son pays. Et de l'Espagne, l'info est carrément partie en Amérique latine !
On a aussi des clowns de toute la France, dont certains qui viennent du Samovar, la grande école de clown à Paris. Il y a donc des professionnels très confirmés, mais aussi des amateurs. Et tous sont bénévoles. L'idée est vraiment d'éviter la compétition et la démonstration de savoir-faire, pour créer une grande fête.
Et qu'est-ce que Le Bateau de papier qui organise l'événement ?
On est une compagnie de clown [basée à Crolles – NDLR], c'est ce qui nous motive et nous fait vivre – même si on fait aussi du théâtre. On tourne des spectacles – on était récemment à l'Heure bleue avec Un lac. On travaille aussi beaucoup en Russie. Et puis on a aussi un gros volet de notre activité tourné vers la formation.
Festival du numéro de clown
Au parc Paul-Mistral (sous chapiteau) du mercredi 26 au samedi 29 avril à 19h30