Douze jours en 2015, dix-neuf en 2017 : le Grenoble Street Art Fest prend de l'ampleur au fil des ans. Et ce n'est visiblement pas prêt de s'arrêter au vu de l'ambition affichée par son fondateur Jérôme Catz : inscrire Grenoble comme une place forte du street art en Europe – voire plus ? Une ambition qui prend donc forme édition après édition, modifiant ainsi l'ADN de la ville avec des fresques parfaitement intégrées dans le paysage urbain – comme dans le quartier Championnet, épicentre de la première édition du festival, qui en regorge littéralement, ou comme cet immense renard peint l'an passé sur la façade arrière de la Bibliothèque d'étude et du patrimoine (quartier Chavant) par l'artiste Veks van Hillik, sans doute l'une des œuvres les plus emblématiques du festival.
« Le festival est un événement culturel qui a pour vocation profonde de présenter l'ensemble des techniques et esthétiques qui constituent le mouvement street art » comme il est écrit dans le dossier de présentation. D'où l'idée de diversifier les pratiques (avec, dévoilés dans l'Ancien musée de peinture, les autres travaux des artistes invités) et de toucher à des arts différents, comme le cinéma avec un premier Grenoble Street Movie Fest du 9 au 11 juin au Club et à la Cinémathèque. De quoi assurer une nouvelle édition bien remplie qui, pour info mondaine, sera inaugurée mercredi 7 juin à 18h30 à l'Ancien musée de peinture.