Festival Les Belles Journées : oh les beaux jours berjalliens

Zoom enthousiaste sur la nouvelle édition du festival de Bourgoin-Jallieu organisée vendredi 8 et samedi 9 septembre. Un événement qui « souhaite défendre la fine fleur du rock indépendant français et de la chanson, dans une ambiance conviviale et festive ».


C'est un peu comme une pré-rentrée. En attendant que les Abattoirs de Bourgoin-Jallieu ne rouvrent leurs portes pour une saison qui promet quelques beaux moments, le festival de rock français Les Belles Journées, sis lui aussi à Bourgoin, s'occupe des derniers beaux jours (même s'il est devenu plus qu'évident qu'il y a de moins en moins de saison) en marquant la reprise. Et de quelle manière !

Car les deux soirs du "petit" festival du Parc des Lilattes s'annoncent appétissants. Le premier aura une forte odeur de blues avec Butch McKoy, blues (donc) sépulcral à cheval sur la dépouille de Johnny Cash et les esprits de Nick Cave et de David Eugene Edwards (16 Horsepower, Wovenhand), et les Mountain Men de Mathieu Guillou. Quant aux caméléons de Nouvelle Vague (on rappelle le principe : des reprises bossa nova de tubes new wave mais aussi, depuis peu, quelques compositions), ils ne devraient toutefois pas avoir de mal à se faire une tête de tête d'affiche.

Le lendemain, le prodige folk lyonnais Raoul Vignal et le bluesman velveto-alsacien Rodolphe Burger feraient presque office d'intrus parmi trois adeptes d'une drôle de chansons : le tatiesque Thomas Fersen (photo) qui n'a toujours que Deux pieds et que, donc, on ne présente plus ; le trop rare Bertrand Betsch, autre exemple de variété premium douce-amère ; et la faussement sérieuse et plutôt insaisissable Fishbach. Pas mal pour un décrassage musical à la française.

Les Belles Journées
Au Parc des Lilattes (Bourgoin-Jallieu) vendredi 8 et samedi 9 septembre


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