Zoom sur la treizième édition du festival concocté par le Jazz Club de Grenoble. Avec cette année, quelques belles têtes d'affiche dont une au patronyme bien connu.
L'agglomération grenobloise n'est pas la plus jazzophile de France. Alors quand, chaque automne, revient sur le devant de la scène le bien nommé Grenoble Alpes Métropole Jazz Festival (il s'étend chaque année géographiquement un peu plus), on ne peut que se réjouir – si tant est que l'on aime le jazz ; mais tout le monde aime le jazz (ou devrait l'aimer), non ?
Au programme de cette treizième édition concoctée par le Jazz Club de Grenoble (là encore un nom bien explicite, et une structure composée uniquement de bénévoles), deux semaines de jazz au sens large (le directeur assure ne pas défendre une esthétique pure) dans six villes de l'agglomération. Avec des concerts d'artistes du coin bien sûr (le festival a été en partie créé pour défendre la scène locale), et des têtes d'affiche capables de rameuter les foules comme le batteur vu à la Nouvelle Star Manu Katché, la chanteuse guadeloupéenne basée à Paris Véronique Hermann-Sambin, le vibraphoniste Vincent Maillard invité par le Quatuor Caliente…
Mais le plus grand nom de cette année est sans nul doute le contrebassiste Kyle Eastwood, qui n'est autre que le fils du fameux réalisateur. Un musicien qui, après avoir œuvré sur tous les fronts du jazz contemporain, revisite sur son dernier album (une compilation agrémentée d'un live) un âge d'or du jazz, celui du hard bop des années 1960. Ce à coups de reprises et de compositions mais toujours à bonne distance.
13e Grenoble Alpes Métropole Jazz Festival
Dans divers lieux jusqu'au samedi 21 octobre