Cory Henry (& The Funk Apostles) : incorrigible touche-à-tout

L'organiste et pianiste américain tout juste trentenaire sera jeudi 23 novembre sur la scène de l'Hexagone de Meylan.


Difficile de ne pas rapprocher un organiste prodige à la figure d'Herbie Hancock, pape de la discipline depuis presque autant de décennies qu'il n'y a de touches noires sur l'instrument fétiche. Surtout s'il s'appelle Cory Henry et se présente comme un petit génie américain précoce, monté sur scène à 10 ans, accompagnant Springsteen, P. Diddy et, surtout, The Roots – sans doute ce qui se fait de mieux en matière d'orchestre r'n'b, neo-soul hip-hop.

Déjà membre de l'ensemble jazz fusion culte Snarky Puppy, Cory, qui se revendique autant de l'héritage d'un autre organiste, Jimmy Smith, que des pianistes Art Tatum et Oscar Peterson, est surtout le leader des Funk Apostles, mêlant – en dépit de leur nom comme dévoué au seul funk – rock, soul gospel, électro et jazz fusion.

Où le jeu virtuose et extraterrestre de Cory Henry illumine disques et scènes, comme il se transcende dans l'exercice de la reprise, de Coltrane aux Beatles en passant par Stevie Wonder et Ike et Tina. Ce son, à écouter le jeudi 23 novembre à l'Hexagone de Meylan, n'est pas près de vous sortir de la tête.


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