"Pop music 1967-2017 : graphisme et musique" : pochettes-surprises

On a visité la nouvelle exposition du Centre du graphisme d'Échirolles, et c'est passionnant !


Quand on rentre dans la première des trois salles de l'exposition Pop music 1967-2017 : graphisme et musique, on est surpris par le nombre incroyable de pochettes de vinyle et d'album affichées aux murs. Et, surtout, ravis de retrouver aussi bien des visages familiers comme Patti Smith, Debbie Harry de Blondie, les Doors ou encore les Beach Boys nourrissant des chèvres (pourquoi pas) que des totems graphiques de la pop culture – la langue des Stones, la banane du Velvet Underground, le prisme dispersif des Pink Floyd… Voilà donc bien une exposition populaire !

Une exposition, riche de près de 1300 pochettes venues de la médiathèque de Paris ou achetées, qui propose « une impossible encyclopédie » via un parcours chronologique (de 1967 à 1980, de 1980 à 1999 et de 2000 à 2017) démontrant les liens évidents entre graphisme et musique pop mondiale – même si certains pays, du fait de leur importance historique, sont bien évidemment surreprésentés. Côté français, au vu de ce que l'on a pu constater (l'exposition était en cours de montage lorsque nous l'avons visitée), on trouvera des reliques de Noir Désir, Camille, Air, Tahiti 80, Jacno…

Une exposition qui a donc des allures de discothèque géante plutôt haut de gamme (on aurait aussi envie de citer Michael Jackson, Tina Turner, Eminem, Grace Jones, Kanye West, Daft Punk, Kraftwerk, Nina Hagen, Klaus Nomi, Rihanna et bien d'autres tant on croise des icônes en pagaille) et qui, pour en savoir plus, peut se visiter accompagné lors des "apérographiques" les premiers vendredis du mois à 19h ou certains dimanches « en famille » à 15h. Plus d'infos auprès du Centre du graphisme.

Pop music 1967-2017 : graphisme et musique
Au Centre du graphisme d'Échirolles du vendredi 24 novembre au vendredi 30 mars


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