La « créativité numérique » s'invente aussi depuis Grenoble grâce à l'Acroe

Mi-novembre, Grenoble a participé au lancement du Réseau européen art-science-technologie pour la créativité digitale. On était dans la salle.


Mardi 14 novembre, la presse locale était invitée dans les locaux de l'Institut polytechnique de Grenoble pour le lancement du Réseau européen art-science-technologie pour la créativité digitale – tout ça, oui. Un lancement important visiblement, car étaient également présentes dans la salle (et ont fait un discours) Corinne Bernard, adjointe aux cultures de la Ville de Grenoble, et Francie Mégevand, vice-présidente déléguée à la culture et l'éducation à Grenoble-Alpes Métropole.

Aux commandes de ce projet collaboratif européen compliqué sur le papier mais aux enjeux immenses, on retrouve l'Acroe (Association grenobloise pour la création et la recherche sur les outils d'expression) qui, depuis 1976, est très branchée arts et sciences (comme beaucoup de monde à Grenoble d'ailleurs, à l'image d'Experimenta, la biennale arts-sciences de l'Hexagone de Meylan qui aura lieu en février). Un projet regroupant dix-sept partenaires européens (le Collège royal de musique de Stockholm, l'école d'art de design de Cardiff, la Cité de la musique de Romans-sur-Isère …) qui « se donnent pour mission de stimuler et d'expérimenter les nouvelles révolutions numériques dans les domaines artistiques et culturels, et de donner au citoyen les moyens de les anticiper, de les guider et de les accompagner ». Et de défendre la « créativité numérique » via notamment des résidences d'artistes ou des tournées pour aller à la rencontre d'un grand public encore très peu familiarisé avec ces enjeux.

Concrètement, pendant quatre ans, des événements auront lieu dans les différentes structures partenaires. Ce tour d'Europe débutera en juin par Manchester (au Novars Research Centre) et passera par Grenoble et l'Acroe en octobre 2019 (si le calendrier est suivi). Ça nous laisse du temps !  


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